Sonatine Nr. 3

About the history

All seven sonatinas for piano by Rudolf Hindemith are suite-like compositions. The movements are developed as typical genre such as dances, variations and rhapsodic works without a specific order. They became accessible to the public at the beginning of the 1930s, at least concerning the first three sonatinas. At that time, Rudolf Hindemith had his own concert series in Munich, which allowed him to present also musical works of his own compositional oeuvre to the public.

Sonatina No. 3 was premiered on May 15, 1934, in the Tonhalle in Munich by pianist Hermann Bischler. He remained friends with Rudolf Hindemith for many decades. After Hindemith’s death, however, this Sonatina was neither found in the composer’s estate nor present among his former students, so that it was considered lost.

Only a few years ago, when the Austrian pianist Stephanie Timoschek was recording Rudolf Hindemith’s entire piano oeuvre, the manuscript, which had been taken over with Hermann Bischler’s estate by one of his former students, surprisingly reappeared.1

Finally now, Sonatina No. 3 is published as a supplement to the six sonatinas2 already released in the year 2000. This is particularly satisfying because Bischler’s estate is “closely protected” for some unknown reason, and access to the manuscript is only possible through Mrs. Timoschek.

About the music

Sonatina No. 3, which was called “The Brilliant” already at the time of its premiere, is composed in three movements. The first movement develops, after a deliberate introduction, in a perpetual restlessness. Like in the first movement of Sonatina No. 2, here too, completely irregular interjections of the left hand are found in the furious yet regular right hand scales. Its ending, a short “Adagio,” appears like the beginning of a new movement. The unrest and haste of the first movement is resumed in the second one, thus titled “Presto.” After just a short start in adagio, the third movement plunges back abruptly into a mechanistic, wild drive.

In view of the extensive chromaticism the composer uses in this Sonatina, it should be remembered as a “technical” reference to the present edition that accidentals preceding a single note apply only for that note and for following further tones of the same pitch within the measure as well as in the next one in the case of tying-over. Accidentals in parentheses (also called “courtesy accidentals”) shall be seen as reminders, that are set irregularly rather than consistently.

À propos de l’histoire

Les sept sonatines pour piano de Rudolf Hindemith sont des compositions de type suite. Les mouvements sont développés tels des danses, variations ou rhapsodies, sans ordre spécifique des mouvements. Ces sonatines sont devenues accessibles au public au début des années 1930, du moins pour les trois premières. À cette époque, Rudolf Hindemith avait sa propre série de concerts à Munich, ce qui lui permettait de présenter au public des œuvres musicales de sa propre composition.

L’actuelle Sonatina No. 3 a été créée le 15 mai 1934 dans la Tonhalle à Munich par le pianiste Hermann Bischler. Il est resté ami avec Rudolf Hindemith pendant plusieurs décennies. Cependant, après la mort de Hindemith, cette sonatine n’a été ni retrouvée dans l’immeuble du compositeur, ni présente parmi ses anciens élèves.

Il y a quelques années à peine, lorsque le pianiste autrichienne Stephanie Timoschek a voulu enregistrer l’ensemble de l’œuvre de piano de Rudolf Hindemith, le manuscrit, qui avait été repris avec le domaine de Hermann Bischler par son ancien élève, a étonnamment réapparu.1

Enfin, maintenant, la Sonatina n° 3 est publiée en tant que supplément aux six autres sonatines2 déjà publiées en 2000. Ce fait est particulièrement réjouissant, car le domaine de Bischler est «étroitement protégé» pour une raison inconnue et l’accès au manuscrit se fait uniquement grâce à Timoschek.

À propos de la musique

La Sonatina n° 3, qui s’appelait déjà «Le brillant» au moment de sa création, développe dans le premier de ses trois mouvements, après une introduction délibérée, une agitation perpétuelle. Comme dans le premier mouvement de la Sonatina n° 2, on retrouve ici des interjections complètement irrégulières de la main gauche dans les gammes furieuses de la voix haute. Presque comme le début d’un nouveau mouvement, la partie finale, courte, d’Adagio apparaît. Les troubles et la hâte du premier mouvement se reprennent dans le second, intitulé «Presto». Après un bref départ dans «Adagio», le troisième mouvement replonge brusquement dans une pulsion mécanique et sauvage.

Compte tenu du chromatisme intense utilisé par le compositeur dans cette sonatine, il convient de rappeler comme une référence «technique» à la présente édition que les accidentels précédant une seule note s’appliquent uniquement à cette note et au suivi de tons de la même intensité dans la mesure, ainsi que dans le suivant en cas de ligature. Les accidentels entre parenthèses doivent être considérées comme des symboles de rappel placés de manière irrégulière plutôt que constamment.